Fertilisants Les produits organiques issus de
l’élevage trouvent un nouveau souffle avec le
développement de l’agriculture biologique et la
recherche de solutions de proximité pour la
valorisation des sous-produits de l’agriculture
conventionnelle.
L’azote des fertilisants organiques nous réserve d’excellentes surprises, pour peu que l’apport soit effectué au moment opportun. En effet, dans de bonnes conditions de minéralisation, il est rapidement disponible pour les cultures. Un apport avant l’implantation d’une culture exigeante comme le maïs sera l’un des mieux valorisé, en particulier les fientes de volailles, les litières de volailles compostées et les lisiers de porc
L’organique, ça marche
Les produits organiques sont un véritable cocktail d’amendements, d’éléments fertilisants et d’oligoéléments. Cependant, la clé de la fertilisation, c’est l’azote. Les fertilisants organiques sont en effet constitués d’azote minéral et d’azote organique. L’azote minéral, en quantité importante dans les effluents de volaille et de porc, est facilement utilisable par les plantes limitant les risques de pertes et bien sûr de pollution. À chaque utilisation son produit en maïs, on va chercher un effet rapide pour mettre à disposition de la plante les éléments nutritifs : plus de 100 unités d’azote par ha entre mi-juin et mi-juillet. En cette période de pousse intense, le maïs est réellement capable de consommer plus de 3 unités d’azote par ha et par jour. Il est donc conseillé d’apporter un fertilisant organique capable de libérer ses éléments nutritifs rapidement. En revanche, pour les céréales, on cherche un effet différé afin de répondre
aux besoins de la période de montaison floraison. Dans ce cas, on réalise un apport précoce dès février, sur sol ressuyé (compost de volaille). Les solutions en bouchons répondent à cette attente (y compris en agriculture biologique). En cultures légumières de plein champ, l’effet recherché est plutôt une action prolongée. Les apports d’amendements organiques de type fumier de bovin et de porc ou de mélanges déchets verts – lisier de porc sauront répondre à cette exigence.
Quelle quantité apporter ?
L’analyse de sol, les précipitations, l’évaluation des arrière-effets des apports organiques, du précédent cultural et du couvert végétal, etc. : Fertilisants Les produits organiques issus de l’élevage trouvent un nouveau souffle avec le développement de l’agriculture biologique et la recherche de solutions de proximité pour la valorisation des sous-produits de l’agriculture conventionnelle et fournit une réponse soutenue à leurs besoins de croissance. La fraction organique de l’azote des matières végétale (résidus de cultures) ou animales (issus des déjections) est quant à elle rendue assimilable grâce à l’action des micro-organismes présents dans le sol. Tout doit donc être mis en œuvre pour favoriser le fonctionnement de cette vie souterraine. Il convient de préserver une bonne structure du sol et de profiter des effets du climat sur la température, l’aération et l’humidité du sol. Enfin, il faut prévoir plusieurs semaines à plusieurs mois pour bénéficier de l’action des bactéries. L’utilisation des engrais de ferme et des produits organiques est très réglementée. Il est indispensable, en premier lieu, de se référer au calendrier d’interdiction d’épandage de la Directive nitrates. Le respect de ce calendrier constitue un socle qui permettra de profiter pleinement de l’effet des apports, tout en limitant les risques de pertes et bien sûr de pollution.
Les solutions d'engrais organiques normés distribuées par SAS LEMÉE
• Sur maïs, pour une libération rapide des éléments nutritifs : Orgaferti*, Litorgatop* et Orgasol* en vrac,
• En céréales, pour un effet différé, avec un apport précoce en février : Orgasol* :
– Pour un effet différé, en Bio : Orgaferti* star bouchons big bag et Orgactiv 9 5 0 bouchons big bag,
– Pour une action prolongée en cultures légumières de plein champ : Orgabovin, Orgamax (fumier de bovin et de porc)ou Orgaland, Arvor compost (mélanges déchets verts/lisier de porc).
Orgaferti : fientes de poule déshydratée, Litorgatop : compost de litière de volaille repro, Orgasol : compost de litière de volaille. Plusieurs formules d’engrais organiques sont utilisables en agriculture biologique.
À chaque utilisation son produit
En maïs, on va chercher un effet rapide pour mettre à disposition de la plante les éléments nutritifs : plus de 100 unités d’azote par ha entre mi-juin et mi-juillet. En cette période de pousse intense, le maïs est réellement capable de consommer plus de 3 unités d’azote par ha et par jour. Il est donc conseillé d’apporter un fertilisant organique capable de libérer ses éléments nutritifs rapidement (cf. encadré). En revanche, pour les céréales, on cherche un effet différé afin de répondre aux besoins de la période de montaison floraison. Dans ce cas, on réalise un apport précoce
dès février, sur sol ressuyé (compost de volaille). Les solutions en bouchons répondent à cette attente (y compris en agriculture biologique).
En cultures légumières de plein champ, l’effet recherché est plutôt une action prolongée. Les apports d’amendements organiques de type fumier de bovin et de porc ou de mélanges déchets verts – lisier de porc sauront répondre à cette exigence. toutes ces données fourniront une indication du potentiel du sol à libérer de l’azote. Le plan prévisionnel de fumure, en relation avec la capacité du sol à minéraliser pour la période, traduira le tout en quantité d’apport à réaliser. Pour répondre aux besoins de la plupart des parcelles de céréales, prévoir un apport moyen de 50 à 80 unités d’azote. Cela correspond à 2 à 3 tonnes par ha de fertilisant type Orgaferti. Les fertilisants organiques normés s’utilisent principalement
« bruts » car plus économiques. Plusieurs formules existent en bouchon big bag, ce qui facilite l’épandage. Les besoins des cultures, de par leur nature, sont différents. Les engrais de ferme et les engrais organiques normés répondent parfaitement à ces besoins, en fonction de leur origine. Aujourd’hui il est possible de les valoriser en toute logique et dans le respect la réglementation.
Doraven
Depuis le début 2017 les produits organiques Triskalia sont distribués par la SAS Lemee, basée à
Aucaleuc (22). Avec 100 000 tonnes de co-produits commercialisés, celleci représente 30 % du marché breton
et répond aux besoins des éleveurs et des industriels bretons. La SAS Lemée dispose d’un procédé breveté
de remorque double-contenant appelé Certibag. Certifié par Qualimat, celui-ci permet en effet d’optimiser la
logistique, en transportant, avec un même camion, les engrais et amendements organiques normés, issus
des élevages bretons vers les régions céréalières à l’aller, et des céréales destinées à la nutrition animale en
retour. Le renouvellement du parc camions remorque se poursuit et sera effectif dans quelques mois.
Vos contacts
(conseils et commandes)
• SAS Doraven : 02 96 39 45 64,
• Frédéric Hervé :
frederic.herve@eureden.com,
06.79.97.75.76.
• Sabrina Lefort :
sabrina.lefort@eureden.com,
06.88.27.27.35.